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Channel: LCGB – Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschaftsbond
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LCGB Kommission der deutschen Grenzgänger: Austausch mit Grenzgängern bei Stëftung Hëllef Doheem

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Am 26. Oktober 2017 fand eine Unterredung mit deutschen Grenzgängern die bei der Stëftung Hëllef Doheem arbeiten, statt. Die Beschäftigten konnten spezifische Fragen und Vorschläge zu ihrer Situation als Grenzgänger vorbringen.

Besonderes Interesse galt der Steuerreform in Luxemburg und Anerkennung beruflicher Qualifikationen.


Première assemblée générale de la fédération « Soins & Socio-éducatif »

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La première assemblée générale de la fédération « Soins & Socio-éducatif » a eu lieu en date du 26 octobre 2017 à Cessange. Après une introduction par la présidente de la délégation du personnel de l’Hospice de Hamm Monia WOLFF-HALLER, Paula GONCALVES, secrétaire syndicale, a présenté le rapport d’activités de 2017. Par la suite les principales modifications de la nouvelle convention collective SAS ont été expliquées. Lors de son discours de clôture, le président national du LCGB, Patrick DURY a rappelé les problèmes existentiels auxquels les salariés sont confrontés, notamment dans le domaine de la maladie. Il a en outre insisté sur le fait que la digitalisation de notre société ne doit pas se faire à côté des salariés et des pensions.

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Comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES)

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Le Comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES), s’est tenu les 25 et 26 octobre à Bruxelles.

Un des sujets principaux élaborés lors de la réunion était le socle européen des droits sociaux. Le socle est composé d’une liste de 20 principes et droits essentiels pour contribuer au bon fonctionnement et à l’équité des marchés du travail et des systèmes de protection sociale. Le Sommet social de l’UE de Göteborg le 17 novembre a comme but la ratification du socle par les chefs de gouvernement des États membres. À cette occasion, la CES organisera une « Journée européenne d’action » le 16 novembre afin de réclamer un socle des droits sociaux plus solide et une mise en œuvre effectif.

Les principales revendications de la CES et des syndicats luxembourgeois concernant le renforcement du pilier européen des droits sociaux sont :

  • Un protocole de progrès social dans toute future modification des traités afin de mettre droits sociaux et droits économiques au même niveau ;
  • Un test des droits sociaux – semblable à celui du programme Mieux légiférer – applicable à toutes les politiques nouvelles afin d’évaluer la manière dont elles amélioreraient les droits sociaux ;
  • Des directives en matière d’emploi pour que les droits inscrits dans le socle européen des droits sociaux deviennent réalité pour tous les travailleurs dans tous les lieux de travail, y compris une « directive sur l’application effective des droits des    travailleurs » ;
  • Des orientations et des objectifs visant à promouvoir la négociation collective et une convergence à la hausse des salaires et à mettre fin au dumping social en créant notamment un service européen d’inspection du travail ;
  • La révision du Semestre européen pour assurer que la dimension sociale et les droits sociaux soient au cœur du processus européen d’intégration.

Les syndicats luxembourgeois seront représentés à Göteborg par une délégation.

De plus, les représentants des syndicats européens ont discuté les conséquences des positions prises par le Conseil et le Parlement européen par rapport à la révision de la directive du détachement, proposée par la Commission en mars 2016. Deux ans après l’adoption d’une directive d’exécution en 2014 afin préciser l’application de la directive du détachement des travailleurs, la Commission européenne a soumis une nouvelle proposition pour de lutter contre la fraude. La directive est axée sur le principe d’un salaire égal sur un même lieu de travail. Cette approche est fortement soutenue par la CES et les syndicats luxembourgeois.

Toutefois, l’accord trouvé par le Conseil le 23 octobre au Luxembourg n’améliore pas considérablement la situation légale actuelle et les représentants syndicaux européens font appel aux eurodéputés de défendre et promouvoir l’égalité des droits des travailleurs détachés lors de négociations avec le Conseil. La position du Parlement, adoptée le 25 octobre, prévoit une meilleure protection des travailleurs ainsi qu’une rémunération conforme aux lois ou les conventions collectives applicables dans le pays d’hôte, l’inclusion des travailleurs détachés envoyés par une agence de travail temporaire ou le remboursement de coûts liés au transport et au logement.

La limite proposée pour la durée du détachement est contestée par les syndicats. Le Conseil propose une limite de 12 à 18 mois et le Parlement 24 mois avant que l’ensemble du droit du travail du pays d’hôte ne soit applicable au travailleur détaché. Actuellement la période moyenne d’un détachement est inférieure à un semestre. Par conséquent les syndicats européens demandent une limitation de la durée à 6 mois.

La révision de la directive exclut actuellement le secteur du transport international. La CES et les syndicats luxembourgeois insistent à ce qu’une solution législative soit mise en place qui permettra de réduire les abus et de renforcer le droit du travail des travailleurs dans le secteur.

Les négociations devraient débuter en novembre et vont être suivi attentivement par les syndicats.

Le Luxembourg était représenté au Comité exécutif de la CES par André ROELTGEN, président de l’OGBL, Véronique EISCHEN, membre du bureau exécutif de l’OGBL, par le secrétaire général adjoint du LCGB et par Henrike WOLTER, chargée de mission du Secrétariat européen commun de l’OGBL et du LCGB Asbl.

La barrière des 52 semaines doit tomber : « délai de grâce » = inacceptable

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Malgré l’engagement du gouvernement dans l’accord signé le 28 novembre 2014 avec les syndicats pour résoudre les problèmes liés à la limite des 52 semaines de maladie, le Ministre de la Sécurité Sociale maintient sa ligne d’une simple dérogation sous conditions à la limite des 52 semaines.

 

Depuis 2015, le Ministre essaie d’introduire un « délai de grâce » conditionné pour des personnes gravement malades. Alors que la première tentative de prolonger sous certaines conditions le délai des 52 semaines de maladie a échoué lors d’âpres discussions au sein du comité directeur de la CNS, le Ministre compte maintenant relancer une proposition identique sous le couvert d’une base légale à conférer au mi-temps thérapeutique.

 

Pour le LCGB, le mi-temps thérapeutique et la problématique des 52 semaines de maladie constituent deux dossiers tout à faits distincts et doivent être traités de manière séparés. En effet, le mi-temps thérapeutique s’apprête plutôt comme instrument de réinsertion après la guérison d’un salarié avec une période plus ou moins longue d’incapacité de travail, mais sans atteindre la limite des 52 semaines. Les salariés du secteur privés qui atteignent la barrière des 52 semaines de maladie sans avoir guéri se voient, contrairement au secteur public, confronté à une guillotine sociale qui met leur existence en péril.

 

La proposition ministérielle ne constitue nullement la réponse adéquate aux problèmes existentiels soulevés par la limite légale des 52 semaines de maladie. Il s’agit tout simplement d’une approche administrative qui doit faire semblant de solution miracle. Une approche moins cynique de la part du ministre compétent serait de mise pour mettre fin à cette disposition discriminatoire, qui n’existe que pour les salariés du secteur privé.

 

Le LCGB revendique que le Ministre de la Sécurité Sociale assume ses responsabilités en procédant sans équivoques à la suppression de toute référence à une limite de 52 semaines des textes législatifs applicables au secteur privé avec protection contre le licenciement tout au long de la maladie. Ceci constitue la seule réponse adéquate pour mettre une fois pour toutes fin à la problématique des
52 semaines et les problèmes existentiels qu’elle cause pour les salariés du secteur privé.

Contre toute détérioration de la convention collective d’ENCEVO !

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Plus de 250 salariés d’ENCEVO ont participé aujourd’hui à un piquet de protestation devant le ministère du travail, juste avant la première réunion de conciliation.

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Editorial « Soziale Fortschrëtt » : Haut ass muer – Aujourd’hui c’est demain.

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A l’occasion d’un congrès syndical en date du 14 octobre 2017, 200 délégués du LCGB ont adopté le programme d’action et une résolution en vue de la préparation des élections sociales de 2019.

En tout premier lieu, la résolution adoptée dénonce le fossé se creusant entre la fonction publique et le secteur privé. Que ce soit au niveau du risque de la maladie ou du chômage, les salariés du secteur privé sont cruellement laissés en défaut par la politique gouvernementale actuelle.

Pour le LCGB, il est inacceptable et inconcevable que le secteur générant la richesse économique du Grand-Duché reste tributaire de décisions arbitraires, qui mettent en péril l’existence de ces salariés face aux risques essentiels de leurs parcours professionnels.

Le LCGB dénonce aujourd’hui les procédures incohérentes et inhumaines en cas d’incapacité de travail et de réinsertion professionnelle (reclassement). Nous réfutons le principe de la guillotine des 52 semaines de maladie. Finalement, nous refusons toute dégradation supplémentaire des congés extraordinaires sous le couvert d’un accord inexistant entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

Le LCGB revendique l’application stricte du principe de l’égalité de traitement afin de garantir une cohésion sociale indispensable au développement durable de notre économie. Notre cohésion sociale ne peut pas se limiter aux frontières géographiques du Luxembourg mais doit prendre en compte les besoins et aspirations essentiels des 180.000 frontaliers, qui croisent chaque jour nos frontières pour contribuer ensemble avec les résidents au développement économique de notre pays.

L’inégalité de traitement des contribuables mariés résidents et non-résidents à partir du 1er janvier 2018 est un exemple flagrant d’une politique erronée, qui semble avoir perdu sa « boussole sociale ».

Cette politique nuit non seulement à l’image de notre pays mais également au développement économique indispensable pour maintenir notre système d’assurance sociale, c.à.d. le régime des pensions, les prestations de la CNS et d’une façon générale, le train de vie auquel nous semblons aujourd’hui accoutumés.

Si le Luxembourg perd en attractivité pour attirer la main d’œuvre de la région limitrophe, une croissance économique telle que nous la vivons actuellement deviendra impossible.

La deuxième partie du conseil syndical fut dévouée aux engagements du LCGB quant à la digitalisation. Pour faire face aux multiples défis liés aux évolutions technologiques et pour renforcer les droits des salariés dans un monde du travail en pleine mutation, il est indispensable de définir une politique sociale répondant aux besoins des salariés et aux enjeux qui nous attendent.

Le LCGB s’engage à tout mettre en œuvre pour adapter le droit du travail aux nouvelles technologies et clarifier les responsabilités et obligations de l’employeur dans ce cadre. Nous devons lutter contre les faux-indépendants, qui plongent les salariés dans des sous-statuts et nous devons réfléchir au développement de nouvelles formes de financement de la sécurité sociale.

Il est indispensable de protéger la vie privée des salariés, que ce soit au niveau de la surveillance dans ou en dehors des heures de travail, au niveau de l’utilisation des données personnelles ou l’instauration d’un droit à la déconnexion.

La digitalisation devra permettre une meilleure adaptation du temps de travail aux besoins et aspirations des salariés. Elle devra créer une plus grande flexibilité dans l’intérêt du salarié grâce à l’accès au travail à temps partiel, au télétravail, à la mise en place d’horaires mobiles et à la création de nouveaux modèles de réduction du temps de travail, dont notamment les comptes épargne-temps.

Le LCGB revendique un aménagement humain du travail, que ce soit par le biais de la protection de la sécurité et de la santé des salariés par la prévention d’accidents, l’aménagement ergonomique des lieux de travail ou la mise en place d’un cadre légal de lutte contre le harcèlement moral et de protection contre les risques psycho-sociaux.

Le LCGB s’engage à tout mettre en œuvre pour le renforcement des protections contre le licenciement, pour le renforcement des droits des salariés en cas de licenciement collectif ou en cas de faillite de l’entreprise et finalement pour l’introduction de mesures de sauvegarde des existences notamment au travers d’actions visant à garantir l’employabilité des salariés, pour mettre en place des structures de gestion des sureffectifs, pour prévoir de meilleures conditions d’indemnisation en cas de chômage ou de bénéfice de l’aide au réemploi, pour mieux protéger les salariés en reclassement professionnel ou encore pour renforcer l’économie sociale et solidaire.

Face à ces nombreux défis, le LCGB a donc défini une politique claire et s’engage, au travers du conseil syndical du 14 octobre 2017, à mener son action sans relâche et dans le strict intérêt des salariés du secteur privé.

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Mullefest vun der LCGB-Sektioun Déifferdeng 2017

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Sonndes, den 29. Oktober 2017, huet dat 2. Mullefest vun der LCGB-Sektioun Déifferdeng an der Hall de la Chiers zu Déifferdeng stattfonnt.

Eng ronn 80 Memberen hun sech Mëttes zesumme fonnt an konnten e puer flott Stonnen bei engem gudden Iessen an Musek vum Romain KERSCHEN verbréngen.

Hierkenowend vun der LCGB-Sektioun Eischen 2017

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Samschdes, de 4. November 2017, huet den traditionellen Hierkenowend vun der LCGB-Sektioun Eischen stattfonnt. Dëst Joer konnt d’Sektioun een enorme Succès feieren a sie konnten eng ronn 150 Memberen am Centre Culturel zu Eischen begréissen.


Contre la non-application de la nouvelle CCT FHL dans le secteur SAS!

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Plus de 150 salariés du secteur SAS ont participé aujourd’hui à un piquet de protestation devant l’Hospice de Hamm pour un traitement unique et juste de tous les salariés employés sous les modalités de la CCT FHL.

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LCGB-Sektioun Stauséi: Gewënner vun der Tombola vum 22. Oktober 2017

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D‘Gewënner vun eiser Tombola vum Thé Dansant den 22. Oktober 2017 sinn d’Lousen mat der Nummer:

073 = 1. Preis vun 50 EUR

215 = 2. Preis vun 40 EUR

164 = 3. Preis vun 30 EUR

D’Gewënner kënnen sech beim Willy STAUDT (Tel.: 691 698 602) oder engem aneren vum Comité bis den 01. Dezember 2017 mellen.

Proclamation du Socle européen des droits sociaux : Un premier pas vers une convergence sociale en Europe ?

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Ce 17 novembre 2017, les chefs d’états européens se sont réunis à Göteborg pour adopter le Socle européen des droits sociaux (SEDS). A l’initiative de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), les syndicats de toute l’Europe, dont une délégation du LCGB, se sont également retrouvés le veille dans le cadre d’un Sommet social afin de mener une réflexion et de prendre position sur le SEDS que certains ont qualifié de « dernière chance de l’Europe sociale ».

Les attentes des travailleurs et des citoyens à ce niveau sont en effet élevées car la dimension sociale de l’Union Européenne a été négligée depuis bon nombre d’années et l’UE souffre actuellement d’un grand déséquilibre entre cette dimension sociale (nationale) et le marché intérieur (paneuropéen) où la primauté des droits économiques reste de mise par rapport aux droits sociaux. Par ailleurs, la déréglementation du droit du travail (national) et des systèmes de protection sociale (via des réformes soutenues par l’UE) a créé un second déséquilibre entre la gouvernance économique et monétaire et la politique sociale.

Le SEDS apportera-t-il dès lors les résultats escomptés ? S’agit-il d’un tournant dans la politique sociale européenne ou simplement d’une initiative vouée à l’échec car juridiquement non contraignante ?

Des principes et des droits

Le SEDS adopté ce 17 novembre à Göteborg comporte une vingtaine de principes et de droits qui concernent à la fois des domaines où l’UE possède une compétence législative et où il existe déjà un cadre juridique solide (ex. l’égalité entre les genres), mais aussi des domaines où l’UE n’a qu’une compétence législative limitée voire dans certains cas, inexistante (ex. le logement ou encore les salaires).

Le SEDS a dans les faits pour ambition d’orienter l’action politique au niveau national et constitue aussi un engagement émanant des institutions de l’UE. Un bémol cependant : le texte adopté n’est légalement pas contraignant. De ce fait, le SEDS en lui-même n’ajoute donc pas beaucoup de droits aux personnes qui vivent et qui travaillent dans l’UE. Ce n’est que s’il est mis en œuvre de manière adéquate et si on en utilise au maximum ses capacités, que le SEDS pourra avoir un impact significatif pour les citoyens.

Aller au-delà du symbole …

Pour renforcer la dimension sociale de l’Europe, le LCGB considère que le SEDS a besoin d’un plan d’action ambitieux en vue de la mise en œuvre des actions et des engagements concrets qui sont nécessaires pour l’exécution de chacun des 20 principes et droits qui sont énoncés. Une feuille de route sur la manière dont les droits seront réalisés est également très importante.

Le LCGB estime aussi qu’il est essentiel que les principes contenus dans le SEDS soient mis en œuvre au travers du « semestre européen» qui devrait devenir un « semestre économique et social » et qui considèrerait les droits et le bien-être des travailleurs aussi sérieusement que les déséquilibres budgétaires.

En droit européen, les libertés économiques prévalent sur les droits sociaux. C’est un résultat de la jurisprudence de la Cour de justice européenne. En Europe, il est dès lors devenu plus difficile pour les syndicats de défendre les travailleurs contre une concurrence déloyale portant sur les salaires et les conditions de travail, de combattre en faveur de l’égalité de traitement entre travailleurs et de mener des actions pour améliorer les conditions de vie et de travail dans l’ensemble de l’UE. C’est pourquoi, tout comme la CES, le LCGB demande d’ajouter un Protocole social dans les traités européens.

Le Protocole social reste l’objectif !

Un tel protocole clarifierait la relation entre droits sociaux et libertés économiques mais pour être contraignant et influencer les décisions de la Cour de justice européenne, ce protocole devrait notamment :
• confirmer que le marché unique n’est pas une fin en soi mais doit favoriser le progrès social pour les peuples de l’UE ;
• préciser que les libertés économiques et les règles de concurrence ne peuvent avoir priorité sur les droits sociaux fondamentaux et le progrès social et que, en cas de conflit, les droits sociaux prévalent ;
• préciser que les libertés économiques ne peuvent être interprétées comme donnant le droit de les invoquer pour échapper ou contourner les lois et pratiques nationales en matière de protection sociale et d’emploi ou dans le but de justifier une concurrence déloyale sur les salaires et les conditions de travail.

Dans la situation actuelle, le SEDS ne constitue certainement pas la solution pour résoudre tous les problèmes qui accablent l’Europe sociale. Il s’agit plutôt d’un point de départ, même si l’initiative juridiquement non contraignante, dont l’impact est largement dépendant des acteurs concernés (institutions de l’UE, États membres, partenaires sociaux, etc.). Mais prendront-ils cette initiative au sérieux ? Ils devront en tous cas saisir cette opportunité et dépasser le niveau du symbole et des bonnes intentions pour traiter le SEDS comme une première étape vers une véritable convergence sociale à travers l’Europe.

Échanges et discussions fructueuses entre le LCGB et Déi Gréng : une politique sociale quant à la digitalisation

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Mardi, le 21 novembre 2017, une délégation du LCGB et des représentants du parti Déi Gréng se sont rencontrés afin de discuter des discriminations au sein du secteur privé et des exigences syndicales s’y rattachant, dénoncées par le LCGB.

Le président national du LCGB, Patrick DURY, a de nouveau souligné que la politique actuelle du gouvernement au niveau des questions familiales et sociales, de la santé ainsi que de la lutte contre le chômage repose exclusivement sur des considérations financières. Le LCGB déplore que la politique actuelle ne repose sur aucun concept global, mais accentue encore plus les discriminations déjà existantes au sein du secteur privé et ou en crée de nouvelles.

Parmi les discriminations dénoncées par le LCGB, on compte entre autres :

  • des procédures incohérentes et inhumaines en cas d’incapacité de travail et de réinsertion professionnelle (reclassement),
  • un semblant de solution pour la problématique des 52 semaines de maladie via l’introduction de délais de protection,
  • une dégradation des congés exceptionnels sous le couvert d’un accord inexistant entre le gouvernement et les partenaires sociaux,
  • les restrictions budgétaires déjà mises en place ou prévues dans les secteurs de l’assurance dépendance, des allocations familiales et de l’aide au réemploi,
  • une inégalité de traitement des contribuables mariés résidents et non-résidents à partir du 1er janvier 2018.

Des sujets liés à la digitalisation du monde de travail, tels que la flexibilisation des heures de travail, la réconciliation entre vie privée et professionnelle ainsi que l’emploi indépendant fictif furent également discutés. Déi Gréng et le LCGB se sont pourtant mis d’accord que le processus de la digitalisation ne puisse pas être retardé, mais devra plutôt être conçu ensemble.

En conclusion, la présidente de la fraction du parti politique, Vivane LOSCHETTER, a souligné que l’échange régulier avec le LCGB reste important pour Déi Gréng.

Le LCGB-Retraités visite l’usine d’incinération SIDOR

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En date du 21 novembre 2017, le comité fédéral LCGB-Retraités a participé à une visite guidée du site de la SIDOR à Leudelange. Avec ses 50 salariés et seule usine d’incinération au Luxembourg, SIDOR traite 160.000 tonnes de déchets par année. Les membres du comité ont été accueillis par le collaborateur de la SIDOR, PatrickLire plus

Problématique des 52 semaines de maladie : Le LCGB maintient sa revendication pour une suppression de cette guillotine sociale

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Fidèle aux discussions menées depuis 2014 autour d’une résolution des problèmes liés à la limite des 52 semaines pour des personnes gravement malades, la proposition soumise ce matin par le Ministre de la Sécurité Sociale tourne toujours autour de la mise en place d’une nouvelle procédure administrative soumise à délais et conditions. Le LCGB doit ainsi constater qu’une solution réelle dans ce dossier fait toujours défaut.

Les salariés embauchés sous contrats de droit privé, qui atteignent la barrière des 52 semaines de maladie sans avoir guéri, se voient, contrairement aux fonctionnaires d’Etat, confronté à une guillotine sociale qui met leur existence en péril. Pour le LCGB, la proposition ministérielle se caractérise toujours par une approche purement administrative, qui impose des contraintes de délais et de conditions aux personnes concernées. Au lieu de supprimer une fois pour toutes la guillotine sociale, elle sera uniquement retardée, au cas par cas et sous réserve du respect des modalités précises, d’une procédure administrative.

Le LCGB ne peut pas partager cette approche gouvernementale et maintient sa revendication pour une suppression de toute référence à une limite de 52 semaines des textes législatifs. Ceci constitue la meilleure réponse possible pour garantir que toute personne gravement malade ne se voit plus jamais confronté aux problèmes existentiels causés par la règle des 52 semaines.

Le LCGB et LSAP discutent la cohésion sociale au Luxembourg et à la Grande-Région

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Mercredi, le 22 novembre 2017, une délégation du LCGB et des représentants du parti LSAP se sont rencontrés afin de discuter des discriminations  du secteur privé et des exigences syndicales s’y rattachant.

Le président national du LCGB, Patrick DURY, a de nouveau souligné que la politique actuelle du gouvernement au niveau des questions familiales et sociales, de la santé ainsi que de la lutte contre le chômage repose exclusivement sur des considérations financières. Le LCGB déplore que la politique actuelle ne repose sur aucun concept global, mais accentue encore plus les discriminations déjà existantes ou en crée de nouvelles.

Parmi dossiers menaçant la cohésion sociale, dénoncées par le LCGB, on compte entre autres :

  • des procédures incohérentes et inhumaines en cas d’incapacité de travail et de réinsertion professionnelle (reclassement),
  • un semblant de solution pour la problématique des 52 semaines de maladie via l’introduction de délais de protection,
  • une dégradation des congés exceptionnels sous le couvert d’un accord inexistant entre le gouvernement et les partenaires sociaux,
  • les restrictions budgétaires déjà mises en place ou prévues dans les secteurs de l’assurance dépendance, des allocations familiales et de l’aide au réemploi,
  • une inégalité de traitement des contribuables mariés résidents et non-résidents à partir du 1er janvier 2018.

Les représentants du LSAP et le LCGB se sont au-delà accordés, que la problématique des 52 semaines de maladie nécessite des solutions rapides avant de discuter la digitalisation ainsi que la cohésion sociale au Luxembourg, à la Grande-Région et en Europe.

Le président national du LCGB, Patrick DURY, a souligné que la cohésion sociale soit un des éléments cruciaux de l’avenir du Luxembourg et ne devrait pas s’arrêter aux frontières du Grand-Duché. Le président du groupe parlementaire du LSAP, Alex BODRY, a partagé cette opinion tout en ajoutant que la société ne devrait jamais être divisée ni de manière sociale ni de manière digitale et que des solutions sociales seront indispensables.


Réunion de travail auprès de Wickler Frères

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Le 23 novembre 2017, l’équipe d’entreprise de la société Wickler Frères s’est réunie avec le secrétaire syndical du LCGB, Tiago FERREIRA, afin de discuter l’actualité de l’entreprise et des salariés ainsi que de préparer les élections sociales de 2019. No dia 23 de Novembro 2017, a equipa da Wickler Frères reuniu-se com o secretário sindical Tiago FERREIRA. Em relaçãoLire plus

Cargolux s’envole ? Pénurie de personnel menace le futur développement de l’entreprise !

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Après de longues années mouvementées de l’industrie internationale du fret aérien, Cargolux a annoncé un dépassement de 100 millions $US du profit attendu pour 2017. Toutefois, une pénurie de personnel, particulièrement au niveau des pilotes, menace le futur développement de l’entreprise.

A travers les dernières années, les activités commerciales de Cargolux ont, suite à un niveau élevé des ventes de capacités et de maintenance ainsi que d’une flotte croissante (2 aéronefs supplémentaires depuis 2016, ce qui est équivalent à un élargissement de la flotte de 9 %) progressé en continu. Le nombre de salariés ne fut pourtant et ceci contrairement aux annonces, pas significativement augmenté. Même en opérant dans les limites légales, le personnel, tant les équipages du sol que de vol, a toutefois connu une charge de travail très élevée avec un niveau record de fatigue.

Depuis longtemps, Cargolux applique les limites maximales légales de temps de travail comme limites de planification, tant au niveau des temps de service et de pauses des pilotes, qu’au niveau des horaires de travail du personnel du sol. Le fait que les limites légales ne garantissent pas la sécurité est un fait bien connu dans  l’aviation. Le département interne de la sécurité du vol de Cargolux l’a également affirmé et émis des recommandations afin d’atténuer les dangers de l’excès de fatigue des pilotes.

Si ces consignes restent cependant souvent ignorées, elles pourraient engendrer un manque de sécurité et de durabilité et créer par conséquence non seulement des pertes d’activités commerciales ou des pertes de valeur de l’actionnariat, mais également conduire à des incidents ou mêmes accidents graves. Afin de ne pas mettre en péril le futur développement de la compagnie aérienne et de sauvegarder les emplois de Cargolux et du site de l’aviation luxembourgeoise, les causes profondes de ces problèmes doivent une fois pour toutes être éliminées.

La budgétisation de nouveaux emplois ne suffira pas si Cargolux ne sera pas capable de les pourvoir.

En absence d’un niveau suffisant de personnel, il serait impossible de créer des horaires de travail durables et d’atténuer les risques associés à l’excès de fatigue. Pourtant, les conditions de travail pour les nouvelles embauches ne sont plus compétitives et ne facilitent pas le recrutement de nouveaux salariés. Les roadshows pour attirer des pilotes sont un exemple qui témoigne de ce fait. Au cours des cinquante ans d’existence de l’entreprise, de telles mesures de recrutement sont devenues nécessaires pour une toute première fois. L’industrie mondiale de l’aviation se bat déjà aujourd’hui pour les pilotes disponibles et ce n’est qu’une question de temps avant que cette concurrence de talents s’applique à d’autres professions de l’aviation, telles que la maintenance par exemple.

Afin de pouvoir rester un employeur recherché et attractif, un « Employer of Choice », Cargolux doit offrir à tous les employés actuels et futurs un paquet global intéressant. Le LCGB revendique des conditions de rémunération attractives, qui reflètent le coût de la vie au Luxembourg et reconnaissent les expériences et l’engagement de tout le personnel. Le LCGB demande au-delà d’introduire de nouvelles mesures pour prévenir la fatigue excessive, alors que les réglementations actuelles ne permettent pas la mise en œuvre prouvée des recommandations formulées par les experts de la sécurité aérienne de Cargolux. Ceci pourrait se faire par exemple en limitant les temps de vol journaliers admissibles, tel que prévu dans les réglementations et conventions collectives antérieures.


Ces réglementations ont prouvé offrir des meilleurs standards de sécurité que les réglementations actuelles, alors qu’une planification régulière permet de toute évidence à prévenir les risques liés à la fatigue.


Un niveau suffisant de personnel au sol et de pilotes hautement qualifiés sera le seul garant des opérations aériennes sûres et durables et finalement de la participation couronnée de succès de Cargolux à la future croissance du marché du fret aérien.

Le LCGB est ouvert pour toute discussion permettant d’améliorer la sécurité et la rentabilité de Cargolux, afin de pouvoir assurer et sauvegarder l’avenir de l’entreprise et de ses salariés.

Assemblée générale de la fédération du LCGB Construction & Artisanat

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L’assemblée générale de la fédération du LCGB Construction & Artisanat a eu lieu à Kayl en date du 24 novembre 2017. Après un bref discours de bienvenue du Président de la fédération, Willy PITOU, Tiago FERREIRA, secrétaire syndical, a souligné l’importance du travail syndical sur le terrain en vue des prochaines élections sociales de 2019.

Liliana BENTO, secrétaire syndicale, a par la suite présenté le rapport d’activité tout en rappelant le travail quotidien des délégations du personnel quant à la défense des intérêts de tous les salariés et la lutte pour des meilleures conditions de travail. Patrick DURY, Président national du LCGB, a clôturé l’assemblée en abordant divers sujets tels que les mutations du marché du travail, la numérisation et les problèmes actuels des salariés du secteur privé.

Assembleia Geral – Federação da Construção e Artesanato do LCGB

Dia 24 de Novembro de 2017 a Federação da Construção e Artesanato do LCGB organizou a sua Assembleia Geral em Kayl na qual numerosos participantes representativos das mais diversas empresas do setor marcaram presença.

Após o discurso de boas vindas pelo presidente da federação, Willy PITOU, na ordem do dia figuraram as próximas eleições sociais que terão lugar em 2019 e coube a Tiago FERREIRA, secretário sindical coordenador do setor elucidar os presentes da importância destas eleições. Foi apresentado todo o trabalho de terreno realizado desde as últimas eleições sociais pela equipa de secretários sindicais do setor.

Liliana BENTO, secretária sindical do LCGB referiu o trabalho levado a cabo pelo comité da construção e artesanato o qual se reúne periodicamente para discutir a atualidade do setor e encontrar soluções e propostas para as problemáticas quotidianas no seio das empresas para que as delegações do pessoal funcionem realizando um trabalho digno na defesa de melhores condições de trabalho. Os discursos foram acompanhados da projeção de imagens relatando inúmeras visitas a empresas da construção onde a equipa de secretários sindicais distribui regularmente brochuras informativas e tem um contato regular e presencial com os trabalhadores do setor.

Jean-Paul BAUDOT apresentou o estado atual das negociações da Convenção Coletiva de Trabalho para o setor da construção. Os trabalhos foram encerrados pelo Presidente Nacional do LCGB, Patrick Dury, que abordou vários temas como por exemplo, as mudanças operadas no mercado de trabalho, a digitalização e os problemas atuais dos assalariados do setor privado. O evento terminou com um jantar convivial oferecido a todos os presentes.

 

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Libéralisation des heures d’ouverture seulement sans dégradation des conditions de travail et de la vie familiale

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Le 29 novembre, une délégation syndicale du LCGB a rencontré le directeur de la Confédération Luxembourgeoise du Commerce (clc), Nicolas HENCKES ainsi que Claude BIZJAK, le responsable de la clc pour le commerce et l’e-commerce, afin de s’échanger sur la situation actuelle du commerce et la libéralisation des heures d’ouvertures au Grand-Duché.

Selon Nicolas HENCKES, l’évolution rapide et permanente du marché du commerce ne permet pas de projections futures sur 5 ou voire même 10 ans. Les besoins et attentes des clients, qui se trouvent en mutation constante, posent des grands défis aux commerçants et salariés des commerces, qui doivent adapter leur métier au quotidien. L’initiative gouvernementale « Luxembourg for Shopping » vise dans ce contexte de mettre à disposition des commerçants les moyens nécessaires pour pouvoir  se redynamiser et se lancer dans l’e-commerce afin de pouvoir rester plus proches de leurs clients. Claude BIZJAK a souligné que le marché du commerce devra s’équilibrer dans les années à venir entre les magasins des centres villes, les centres commerciaux et le shopping en ligne. Selon la clc, la libéralisation des heures d’ouverture est une mesure qui permettra de retrouver un meilleur équilibre entre ces trois canaux de vente.

Le LCGB a souligné que les conditions de travail et la vie privée des salariés ne puissent pas être sacrifiées sur l’autel de la compétitivité et des intérêts commerciaux. La flexibilisation du temps de travail dans le cadre d’une prolongation des heures d’ouverture ou de la digitalisation devra être accompagnée de mesures permettant de garantir une bonne conciliation entre l’activité professionnelle et la vie familiale. Toute libération des heures d’ouverture devra être accompagnée de mesures d’organisation générales dans l’intérêt des salariés, comme par exemple une meilleure garde d’enfants, des horaires adaptés des transports en commun, etc.

Finalement, le LCGB a rappelé sa revendication pour le travail du dimanche uniquement sur base volontaire avec des jours de congé supplémentaires respectivement une réduction du temps de travail afin de garantir des périodes de repos suffisantes permettant de garantir une bonne conciliation entre l’activité professionnelle et la vie familiale.

Non-application de la nouvelle CCT FHL dans le secteur SAS

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A l’occasion d’un point presse suite à une réunion avec le Ministre de la Sécurité Sociale ainsi que des représentants du Ministère de Travail, de l’IGSS, de la CNS et de l’ITM le LCGB a aujourd’hui présenté ses préoccupations quant à la non-application des modalités de la nouvelle CCT FHL. Le LCGB a de nouveau rappelé ses revendications pour les salariés employés sous les modalités de la CCT FHL travaillant dans le secteur SAS, à savoir :

  • le paiement de la rétroactivité sous forme d’une allocation de primes uniques de 2014 à 2016,
  • l’augmentation de la valeur du point indiciaire de 2,2 % due depuis janvier 2017,
  • la classification dans les nouvelles carrières revalorisées à partir du 1er octobre 2017.

 

En confirmant que les moyens financiers nécessaires sont disponibles, le Ministre de la Sécurité Sociale a toutefois souligné que la non-application de la CCT FHL repose sur un litige du droit de travail et par conséquence des responsabilités des établissements concernés.

Comme aucune solution viable ne fut trouvée, le LCGB continue sa lutte pour voir attribuer les droits aux salariés concernés.

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