Au lendemain d’un « Non » catégorique résultant du référendum constitutionnel du 7 juin 2015, le LCGB constate que le droit de vote pour résidents étrangers ne fera plus partie des questions sociétales à trancher par le gouvernement qui avait pourtant pris ses fonctions en mettant l’accent sur les réformes nécessaires de notre société.
Le référendum, qui a eu lieu à l’issue d’une période d’information et de discussion décidément trop courte et dispersée, a, comme craint au préalable par le LCGB, entraîné un jeu avec les angoisses et les émotions de l’électorat. Par conséquence, cet acte démocratique a certes encouragé de nombreux citoyens luxembourgeois à exprimer leur insatisfaction vis-à-vis de leurs représentants gouvernementaux en compromettant ainsi la cohésion sociale.
Le LCGB réitère à nouveau que les partis politiques auraient dû s’accorder entre eux sur les différents sujets au lieu de faire trancher ces questions par voie de référendum. Un consensus politique aurait évité tout risque d’une scission sociale et sociétale ainsi que l’image négative dorénavant projetée au-delà des frontières nationales.
Bien que le LCGB demande au gouvernement de respecter le « Non » prononcé par les citoyens luxembourgeois, nos décideurs politiques doivent s’engager pour une politique d’intégration plus poussée, notamment par une révision de la loi sur la nationalité. Il faut éviter par tous les moyens une polarisation de notre société et creuser en même temps des pistes qui permettent de rendre plus positive l’image du Luxembourg à l’étranger.
The post Droit de vote pour résidents étrangers: La cohésion sociale lésée par le résultat négatif du référendum appeared first on LCGB.