Le 12 décembre 2013, les délégués du LCGB-SESM se sont réunis pour analyser le résultat des négociations pour le renouvellement des conventions collectives pour le secteur de la sidérurgie. Après des négociations longues et difficiles, le bilan reste lourd et accablant pour les salariés :
- gel des salaires sur 3 ans (2014-2016) hors promotions / nominations ;
- « renouvellement » du système d’évolution de carrières et de salaires des ex-employés (basée sur la performance et le développement des responsabilités / compétences) ;
- revue à la baisse des salaires d’entrée pour nouvelles embauches à partir du 1er janvier 2014 (-15 % pour les ex-employés, -10% pour les ex-ouvriers) ;
- suppression des 9 jours de repos extralégaux jusqu’en 2016.
Le LCGB-SESM a ensuite rappelé ses initiatives et propositions pour limiter la casse au niveau de la convention collective et pour maintenir les acquis sociaux des salariés. Les démarches du LCGB-SESM ont cependant été très souvent ignorées par le porte-parole des négociations, le syndicat majoritaire. Ces négociations auraient dû être menées plus tôt et d’une manière plus intelligente afin de garantir aux salariés de la sidérurgie les acquis de leurs conventions collectives actuelles.
Pour le LCGB-SESM, le résultat de négociation finalement obtenu est absolument intenable ! Toujours est-il que le renouvellement des conventions collectives doit être signée au plus tard pour le 15 décembre 2013 afin d’éviter la perte complète des conventions collectives.
Dans l’état actuel des choses, une majorité écrasante des délégués du LCGB-SESM a décidé de refuser la signature de cette détérioration des conventions collectives.
Pour conclure, le LCGB-SESM déplore que la coopération syndicale des dernières années n’ait pas permis d’obtenir un résultat dans l’intérêt des salariés. L’absence d’un résultat de négociation dans l’intérêt des salariés de la sidérurgie revient uniquement et exclusivement au porte-parole des négociations, le syndicat majoritaire dans la sidérurgie, qui a refusé toute discussion constructive avec le LCGB-SESM et qui a cru bon faire en menant une politique au détriment des salariés de la sidérurgie.
Communiqué par le LCGB, le 13 décembre 2013.
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