Suite à l’annonce du 11 septembre 2013 que les magasins Dayli au Luxembourg fermeront leurs portes d’ici la fin du mois si aucun repreneur n’a été trouvé, le LCGB a organisé le 12 septembre 2013 une réunion d’information pour les salariés concernés.
Les salariés de Dayli ont été informés par le LCGB sur les procédures à suivre dans le cas d’une fermeture de leur magasin. De nombreuses questions techniques ont été posées et plusieurs faits troublants sur la situation actuelle des magasins luxembourgeois ont également été présentés de la part des salariés.
Les salariés ont informé qu’ils n’ont pas reçu de salaire pour les quatre premiers jours du mois de juillet 2013. Conformément aux procédures autrichiennes en cas de faillites, une partie des salariés ont alors dû remplir des formulaires pour indiquer s’ils ont effectivement travaillés ces jours-là et pour informer sur d’éventuels frais kilométriques. Ces formulaires ont ensuite été transmis au tribunal autrichien et les salariés ont dû payer 21 € afin de garantir le paiement des jours de salaires manquants. A cette date, les quatre premiers jours du mois de juillet restent toujours non-payés et les salariés ont entre-temps été informés que la même procédure doit maintenant être répétée.
La direction de Dayli Luxembourg est actuellement injoignable pour cause de congé. Afin de trouver rapidement des réponses,
le LCGB a pu vérifier avec un avocat que la législation luxembourgeoise en matière de faillites doit être appliquée pour les magasins de Dayli au Grand-Duché et que la procédure demandée aux salariés n’est donc pas tenable d’un point de vue juridique.
Ceci dit,
le LCGB conseille chaudement tous les salariés de Dayli de contacter ses secrétaires syndicaux responsables pour le commerce dès qu’ils remarquent des changements abrupts au niveau des conditions de travail ou de rémunération.
Communiqué par le LCGB, le 13 septembre 2013.