Les élections sociales approchent. En novembre de cette année, les salariés et retraités du secteur privé de ce pays seront appelés à renouveler leurs représentants au sein de la Chambre des salariés (CSL) ainsi que leurs délégués du personnel au sein des entreprises.
Ces élections auront lieu au moment où notre pays traverse une crise économique lourde de conséquences pour les salariés du secteur privé. Les délégués du personnel et les membres de la Chambre des salariés issus des prochaines élections sociales auront donc un agenda bien rempli pour les 5 années à venir.
L’engagement et la mission des candidats du LCGB sont clairement définis : améliorer les conditions de travail, mettre en place les conditions pour sauvegarder les existences, maintenir et renforcer notre modèle social sont les sujets principaux pour lesquels notre organisation syndicale s’engage.
Notre modèle social se trouve actuellement fortement sous pression. Les conséquences budgétaires de la crise économique risquent de déséquilibrer très fortement le financement de notre sécurité sociale. Les répercussions de cette crise sur la montée du chômage et surtout l’essor du chômage des jeunes sont inquiétantes.
Nous devons œuvrer dans la bonne direction pour trouver les remèdes appropriés. Une dégradation des conditions de travail est inacceptable. Nous devons avant tout mettre les salariés à l’aise en ce qui concerne leur emploi.
La motivation du personnel est une condition indispensable de la pérennité de toute entreprise en difficulté.
Dénoncer les conventions collectives, attaquer unilatéralement les conditions de travail renforce le sentiment d’incertitude du personnel et est donc diamétralement opposé à l’objectif visé par l’employeur à savoir, augmenter le rendement et l’efficience de ses structures.
La réponse adéquate à la crise est le renforcement de notre modèle social qui doit permettre aux concernés et à leurs familles de mener une vie décente et stable.
La vie familiale doit être conciliée avec le temps de travail. La sauvegarde de l’existence du salarié et de sa famille face aux risques de chômage et de maladie doit devenir réalité. Le pouvoir d’achat des salariés et des retraités doit être garanti et maintenu.
Pour réussir nos démarches, nous devons développer un nouveau modèle économique pour notre pays. Le modèle basé sur les niches de souveraineté touche à sa fin, les développements récents autour du secret bancaire en sont un exemple concret. De nouveaux secteurs porteurs d’emploi et de recettes publiques doivent être développés et mis en place.
La nécessité d’un nouveau développement économique ainsi que le renforcement de notre modèle social sont également les conclusions que le LCGB a tirées des discussions de la table ronde du 20 juin 2013 qui a été un franc succès.
Je remercie d’ores et déjà tous les membres, militants et candidats du LCGB pour leur dévouement et engagement.
Tous ensembles, nous pouvons faire bouger les choses dans le bon sens.
