Le 5 juillet 2013 à Kehlen, plus de 400 salariés du secteur bâtiment ont participé à la réunion de protestation du LCGB pour le maintien de la convention collective sectorielle pour la construction.
Après avoir rappelé la position du LCGB dans ce dossier, le secrétaire syndical Jean-Paul BAUDOT a présenté aux salariés présents la réponse des fédérations patronales à la lettre ouverte du LCGB envoyée le 1er juillet 2013.
Dans leur réponse,
les fédérations patronales soulignent qu’ils sont toujours disposés à négocier puisque la convention collective sectorielle constitue un élément clé pour le développement futur du secteur de la construction.
Les fédérations patronales ont également précisé par écrit leurs propositions qui ne contiennent aucune revendication pour une augmentation du temps de travail annuel. Le temps de travail régulier restera de 8 heures par jour et de 40 heures par semaine. La durée maximale de travail fixée par le code du travail n’est pas mise en question : maximum de 10 heures par jour et 48 heures par semaine. En outre, il n’aura pas d’obligation de travailler les samedis.
Compte tenu de ce message clair et précis des fédérations patronales,
il est désormais acquis que les négociations collectives ne porteront plus sur des discussions autour d’une augmentation du temps de travail.
Vu cette prise de position des représentants patronaux, le message des salariés de la construction au LCGB a été clair et précis : les négociations collectives doivent être clôturées avec succès. Pour cela, une augmentation salariale doit faire partie intégrante du nouvel accord à signer.
Après trois années de négociations, le temps est maintenu venu pour signer enfin la nouvelle convention collective sectorielle dans la construction. Toutes les parties concernées ont maintenant l’obligation d’oeuvrer en faveur de cette signature. Elle devra avoir lieu dans les meilleurs délais, car les salariés du bâtiment ont bien mérité une revalorisation de leur rémunération.
Communiqué par le LCGB, le 8 juillet 2013.