
La réforme fiscale, dont les dispositions pour les contribuables non-résidents sont entrées en vigueur le 1er janvier 2018, a un impact considérable sur la charge fiscale des contribuables mariés frontaliers. Désormais, ces derniers sont d’office rangés en classe d’impôt 1 et peuvent uniquement sur demande accéder à la classe d’impôt 2 s’ils déclarent tous leurs revenus à l’Administration des contributions directes luxembourgeoise et s’ils remplissent une condition de seuil. Pour les frontaliers belges, ce seuil correspond à des revenus luxembourgeois dépassant 50 % des revenus professionnels du ménage.
En date du 21 novembre 2018, le LCGB et la CSC ont organisé une soirée d’information quant aux dispositions relatives aux contribuables non-résidents. 100 personnes ont suivi l’invitation du LCGB pour se renseigner notamment en vue des déclarations d’impôts pour l’année 2018. Le LCGB a précisé qu’il offre gratuitement à ces membres une aide et assistance pour l’établissement de ces déclarations respectivement une simulation de l’individualisation fiscale.
Au sujet des nouvelles dispositions légales concernant l’accès à la classe d’impôt 2 pour les contribuables mariés non-résidents, le LCGB maintient sa position que la loi fiscale luxembourgeoise est discriminatoire et doit être amendée. Pour le LCGB, l’abolition de toute condition légale de seuil constitue la seule solution équitable.