Le 17 mai 2013, une délégation du LCGB-SESF a rencontré le Ministre des Finances Luc Frieden afin d'aborder avec lui la question de l'avenir de la place financière en général et de l'évolution de l’emploi en particulier.
En effet, suite aux annonces récentes concernant la fin du secret bancaire et l'échange automatique des données concernant les intérêts de l'épargne des personnes physiques à partir du 1er janvier 2015, le LCGB-SESF a souhaité faire part de ses fortes préoccupations sur la situation au Ministre.
Ce dernier a confirmé que le souci de l’emploi restait un souci commun mais que de profonds changements allaient inéluctablement intervenir dans les années à venir.
Le LCGB-SESF a tenu à rappeler que depuis 2008, plus de 40 plans sociaux ont été négociés dans le secteur financier suite auxquels plus de 2.000 emplois ont été détruits. Le LCGB-SESF estime que les évolutions à venir ne laissent augurer aucune amélioration et a revendiqué la mise en place de mesures permettant de pérenniser les emplois dans le secteur financier.
Le LCGB-SESF a également voulu alerter le Ministre des Finances sur la multiplication des délocalisations dans certains groupes internationaux spécialisées de l'industrie des fonds et sur l'évolution négative de l'emploi qui en résulte.
Le LCGB-SESF a également tenu à aborder avec le Ministre des Finances les perspectives et la teneur du projet industriel à plus long terme du nouvel actionnaire qatari au sein de la BIL et de la KBL.
Enfin, suite à l'annonce faite par le Gouvernement de son intention de vendre ses participations dans BGL-BNP Paribas, le LCGB-SESF a insisté sur le rôle stabilisateur que joue la présence de l'Etat dans le capital de la banque. Si malgré tout l’Etat devait confirmer son retrait, le LCGB-SESF a insisté sur la nécessité d'un engagement ferme en ce qui concerne le volet social et le maintien de l'emploi.
Communiqué par le LCGB-SESF, le 21 mai 2012.